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Ces longs jours qui ont changé ma vie

Bonjour à toutes et tous, comment vous aimez-vous aujourd'hui ? Bien j'espère !

Bienvenue sur mon tout premier article de développement personnel qui traitera de l'acceptation et de la bienveillance. Et qui raconte aussi un peu ma vie.

« Il faut souffrir pour être belle. » S'il y à bien une phrase toute faite que je déteste corps et âme, c'est celle-ci. Et sans forcement faire attention nous l'avons presque toute répétée, et inconsciemment nous l'avons assimilée. Cette simple phrase nous explique que naturellement nous ne sommes pas belle. Non, nous n’accédons à ce rang divin qu'après avoir pleurer sous les bandes de cire d'épilation, qu'après avoir passer 45 min à se maquiller, qu'après avoir fait un marathon en escarpins de 15. Bref on s'est comprises.

En tant que femme, mon entourage, proche ou non, à passer son temps, depuis mon enfance, à donner son avis sur mon physique, mon style, ma matière grise sans que je n'ai jamais rien demandé. Trop mince, pas assez. Trop intelligente ça sert à rien quand tu as des boobs. Pas tel style c'est pas très attirant. Tu ne devrais pas manger ça. Hahaha t'as oublié de t'épiler.

Il est difficile de grandir et de devenir une femme adulte épanouie et confiante dans ce genre d'environnement. C'est comme ça qu'on se retrouve à complexer pour tout et rien face à une bombe irréelle de magazine photoshopée à la truelle.

A cause de tout ça, j'ai développer des troubles du comportement alimentaire, passant de la maigreur à l'obésité et inversement. Tantôt pour disparaître, tantôt pour repousser les gens. Mon apparence, mon corps de n'appartenait pas.

Il était jugé, noté, débattu en public comme si je n'étais pas là à écouter et encaisser, alors que moi, je voulais juste exister pour ce que j'étais.

Il à fallut du temps mais un jour tout c'est éclairé. Je ne suis pas une fille de magazine, et je ne le serais jamais, c'est un fait. Est-ce que c'est grave ? Non je l'accepte. Ça ne défini pas ma valeur.

Jamais je n'entrerai dans du 36, j'ai de belles hanches, des fesses, c'est un fait. Est-ce que c'est grave ? Non, je l'accepte. La taille du pantalon ne définie pas ma valeur.

Pour certaines personnes je serais trop grosse, mais est-ce que c'est grave ? Non c'est ainsi. On ne peut plaire à tout le monde. Plaire à l'univers ne défini pas ma valeur.

Beaucoup des personnes qui critiqueront votre apparence, votre morphologie, votre façon d'être, le feront pour une seule raison : Se rassurer car eux même sont mal dans leur peau ! Et oui il est bien plus difficile de travailler à s'aimer pour se sentir mieux, que de critiquer les autres pour avoir la sensation qu'on vaut mieux. Les gens qui ne s'aiment pas se sentent attaqués par votre confiance et la bienveillance que vous vous portez. Par l'originalité que vous affichez. Ou encore par l'indifférence que vous portez à leurs « critiques constructives ».

Cette phase est celle que j'appelle « l'acceptation ». Ce n'est, à mon sens, que le début du processus. Accepter ce que l'on est c'est bien, c'est génial même, mais aimer ce que l'on est, c'est encore mieux. C'est là qu'entre en jeu la bienveillance.

Je ne compte plus les heures passées, nue devant le miroir, à déconstruire l'image erronée que chacun à déposé sur moi. C'était violent, triste, long et douloureux, on ne va pas se mentir. Au début, mon regard ne se portait que sur certaines parties de mon corps, l'analyse durait moins de 20 secondes. Se regarder en face, mon dieu, c'était horrible.

Et puis avec le temps j'ai commencé voir ce qui était vraiment. Un petit bout de ventre mignon, des hanches généreuses, de jolies petites chevilles. Petit à petit, j'ai dit à chaque partie de mon être qu'elle est unique, et qu'elle est belle telle qu'elle est. Ce corps c'est le mien, le vôtre. Nous n'en possédons qu'un seul, et il ne ressemblera à aucun autre, peut importe le nombre de tortures qu'on lui inflige. C'est une richesse. Je dirais même plus, c'est de l'art ! Ce corps aujourd'hui je ne l'accepte pas, je l'aime. Il est ce qu'il est. Parfois il sera plus charnu, parfois plus fin, mais il trouvera toujours un regard bienveillant.

Le regard que nous portons sur nous même, est le seul qui peut nous guérir.

Non je n'accepte pas mes formes, je les aime. Je n'accepte pas mon popotin, je l'aime.

Et c'est valable aussi aujourd'hui pour chaque personne que je croise. Le regard inquisiteur et plein de jugements que je pouvais avoir sur autrui s'est envolé. Je ne vois plus que du potentiel et de la beauté partout.

Débranchez la Christina, mettez des fucking leggings, mettez des petites jupes ou des petits shorts même si vous faites du 50, du 60, on s'en fout ! Brûlez ces magazines de mode régimes express – 10 kg avant l'été totalement culpabilisateurs ! Mettez votre plus beau bikini et kiffez la vie !!

Si vous vous aimez, si ça se voit, les autres aussi aimeront ce que vous êtes, et comme un souhait porté par le vent, votre bienveillance atteindra d'autres personnes, qui elles même en toucheront d'autres. Mini size, plus size, ça ne compte pas. Votre véritable valeur est à l'intérieur, et ça se voit à l'extérieur.

Aimez-vous, soyez patients, bienveillants envers vous même. Accordez vous de chuter, d'échouer. Accordez vous d'êtres fiers de ce que vous accomplissez ou de ce à quoi vous ressemblez. Ça n'a rien de malsain ou de prétentieux. C'est le plus efficace des médicaments. Accepter et aimer.

Je m'arrête ici, je pense que je pourrais écrire des livres sur ces sujets tellement ça me passionne !

Belle journée à tous.

Amour et paillettes de lune.

Séléné


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